La seconde nuit à été tranquille, la mer calme...
Le bateau est toujours ancré à quelques centaines de mètres d'îles de diverses importance.
Avant même le petit déjeuner on entend les premiers plouf !
Les mordus de la baignade sont déjà à l'eau. Il en sera ainsi jusqu'au milieu de l'après midi, car il est prevu que nous ferons du sur-place aujourd'hui.
Une première pirogue à voile passe. Ensuite c'est toute une famille indigène qui vient nous dire bonjour.
Il fait beau, le decor est magnifique.
Pour ma part, je fais quelques explorations sous marine. Les récifs à fleur d'eau sont superbes et sont peuplés de toutes sortes de poissons. Des plus courants à certains de formes et couleurs inhabituelles dans nos mers.
A un certain moment je nage jusqu'à une île apparemment déserte. J'y pose pied et je constate que l'île est inhabitée et qu'il n'y a que moi... Me voici, tout seul, sur une île déserte.
A midi, un pêcheur vient livrer notre repas du soir, des langoustes.
Et puis l'après midi commence calmement. Certains font une sieste et d'autres continuent de se baigner...
En quelques minutes, le ciel se couvre de vilains nuages noirs tandis que le vent se lève.
Il devient de plus en plus violent. Sur les îles les cocotiers sont secoués, la mer s'agite.
Le bateau est rudement secoué.
La compagne du Capitaine et d'autres passagers constatent que le fond de la mer est visible, nous nous rapprochons du fond.
Le Capitaine qui ne s'était rendu compte de rien, s'affole. Malgré l'ancre, le bateau, sous la poussée du vent dérive vers les recifs...
Notre Capitaine, apparemment, peu compétent, va dans tous les sens, finit par mettre le moteur en marche pour dégager de la zone critique, mais sous le vent le bateau est difficile à manoeuvrer...
Badaboum, l'orage éclate et une pluie violente nous pousse, sous les ordres du Capitaine, à l'abri à l'intérieur.
Il reste seul dans la tourmente.
Une fois le voilier dans une zone plus profonde, il jette l'ancre et, entassés à l'intérieur, nous attendons dans la bonne humeur le retour au calme.
Aussi vite que tout s'est affolé, tout s'apaise. La pluie et le vent cessent, sur les îles les cocotiers se redressent. Même les vagues se réduisent.
Il fait déjà nuit. Tout le monde à l'extérieur, nous prenons notre dernier repas dans la zone. Les fameuses langoustes.
21 heures, voiles au vent nous partons cette fois pour deux pleines nuits, une journée et une matinée de navigation, vers la Colombie et Cartagène des Indes.
Il n'y a plus d'îles pour nous protéger.
Le bateau est bien secoué par les vagues de haute mer.
La pleine journée est longue à passer. Maria, pas très à l'aise reste au lit durant presque toute la journée.
Après une dernière nuit sur une mer bien agitée, le dernier matin arrive.
La brume se lève et nous voyons enfin la terre et les grattes ciel de Cartagène.
10 heures, nous entrons au port, le voyage est fini !
Pour conclure cette nouvelle expérience dans notre vie, nous avons adoré ces vues sur les iles de toutes tailles. Nous naviguions dans des cartes postales.
Quand à la vie sur un bateau, heureusement que l'ambiance entre les passagers était bonne, mais il est certain que nous n'investirons pas l'argent que nous n'avons pas, dans l'achat d'un voilier...
Il fallait le vivre pour le savoir.
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